Pour leur cinquième édition, les rencontres théâtrales des lycées d'Asie se tiennent actuellement dans l'école française de Shanghai. 138 élèves de la zone se réunissent pendant trois jours pour approfondir leur jeu, encadrés par des professionnels.
Sur une musique inquiétante, de jeunes lycéens, le visage masqué, évoluent dans un enfer imaginaire. Sous la direction de Claude Roche, acteur professionnel, ces élèves français, allemands et chinois s'initient au langage du masque et à la création d'un monde particulier. Dans les locaux de l'école française de Shanghai, 138 élèves s'entraînent depuis jeudi matin à l'art dramatique. De la 6e à la terminale, ils viennent des écoles françaises de Shanghai, Pékin, Hong Kong, Hanoï, Balikpapan et Singapour. Ces cinquièmes rencontres théâtrales des lycées d'Asie intègrent aussi un nouveau participant, l'établissement français de Djakarta, et des invités, les écoles allemande et Guangming de Shanghai.
Ces rencontres ont été initiées par Christine Ottenwelter, professeur de français et de théâtre au lycée français de Hanoi. Depuis leur création à Kuala Lumpur en 2001, le concept de ces trois jours commence à être rodé. Ces élèves, qui suivent tous par ailleurs des cours réguliers d'art dramatique, sont dispersés en plusieurs groupes. Chaque matin, ils travaillent des techniques particulières de souffle, d'équilibre, entre autres, au sein de petits ateliers, encadrés par des professionnels du théâtre. Les groupes se relaient aussi pour visiter la ville, avec des parents d'élèves pour guides.
L'après-midi, les jeunes comédiens présentent leur pièce de théâtre, qu'ils joueront dans leurs établissements respectifs en fin d'année. « La plupart d'entre nous ne sommes pas prêts. Mais montrer le brouillon de notre travail aux autres groupes est un atout. Nos élèves écoutent ainsi et s'enrichissent du regard d'une centaine d'autres jeunes acteurs, au lieu de se fier seulement à leur professeur. Ils développent aussi leur regard critique pour devenir un public averti », explique Olivier Massis de l'école de Singapour.
A la fin de la première matinée, la glace se brise doucement entre les enfants. « Dans mon atelier, il existe plusieurs nationalités. On ne peut donc vraiment travailler sur la parole. Je multiplie ainsi les petites improvisations et jeux interactifs, qui obligent les élèves à se parler, jouer ensemble, s'observer », commente le comédien Gilles Amiot. Jade, 14 ans, de Hong Kong, se concentre pour vaincre sa timidité : « Le théâtre me donne une confiance personnelle et m'apprend à parler fort. » Julie, 13 ans, de Shanghai, l'admire : « C'est courageux de jouer en français, qui n'est pas la langue maternelle de certains. Et puis, on apprend des techniques à travers leur propre apprentissage. » Spontanéité et fous rires animent le dernier étage d'un des bâtiments. Des lycéens montrent chacun leur tour des petits sketchs improvisés. Le metteur en scène Gilles Robin savoure l'instant, qui « révèle certains talents ».
« Cela m'a pris sept mois pour organiser toute la logistique et le contenu de cet événement », affirme Marie-José Louis, professeur de français et théâtre à Shanghai. « Maintenant, une autre ville doit se décider pour accueillir la prochaine rencontre », confie-t-elle.
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http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-a-shanghai-la-passion-du-theatre-brise-les-frontieres-entre-les-jeunes-6558.asp
JBChan, Posté le dimanche 20 avril 2008 06:32
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